Ses héros romantiques nous font entrer de plein fouet dans l’imaginaire. Que ce soit Tobie Lolness, son mini héros ou bien Vango, l’aventurier qui virevolte dans le monde de l’Entre-deux-guerres ou encore Victoria qui s’évade en lisant, l’interaction entre la littérature et le réel est toujours présente chez Timothée de Fombelle. Plus que jamais dans Le Livre de Perle, son plus beau roman. Timothée de Fombelle y crée un personnage de conte banni de son monde et qui percute la vie terrestre pour épouser le destin d’un homme. En poussant la porte de son bureau-atelier du Marais, j’ai l’impression d’entrer dans l’antre de Gepetto. Ça sent bon le bois, les vieux objets et les livres. Mais c’est bien dans la boutique de Monsieur Perle que je me tiens, pour preuve : les photos du petit lac brumeux du conte, les dizaines de valises entassées, des cadres… Rencontre autour de la genèse du livre, de l’importance des contes dans la vie, de l’écriture et du théâtre.… Lire la suite de l’article à proposTimothée de Fombelle : « le livre garde une puissance de feu auprès des jeunes »
14 ans et +
Melvin Burgess met la dose !
La rentrée démarre fort en littérature young adult pour ceux qui prisent les romans à suspense à forte montée d’adrénaline. Avec le très dérangeant La Dose, qui paraîtra jeudi 11 septembre, Melvin Burgess nous projette à la fois dans un univers de dystopie et une atmosphère à la Breaking Bad. Le succès des séries TV influenceraient l’écriture des auteurs de littérature adolescente qu’on ne serait pas étonné… … Lire la suite de l’article à proposMelvin Burgess met la dose !
John Green, l’amour à mort
Nos étoiles contraires, roman young adult de l’Américain John Green paru en février 2013 (Nathan) est plus qu’un phénomène, caracolant en tête des ventes depuis deux mois. Il affiche 350 000 exemplaires en langue française et 15 millions de ventes aux Etats-Unis ! Son adaptation cinématographique permettra de toucher un public encore plus large, pourtant… au lieu de vous précipiter dans les salles, mieux veut s’en tenir au roman pour garder sa saveur originale. … Lire la suite de l’article à proposJohn Green, l’amour à mort
Romans ados, chaud dedans !
On peut parler de tout en littérature ados, question de traitement. Voici deux romans à mettre entre les mains des quatorze ans et plus : harcèlement, sexe, alcoolisme, dépendance à la drogue… Autant avoir lu sur ces sujets avant d’y être confrontés. Des romans contemporains intelligents pour mener sa propre réflexion.… Lire la suite de l’article à proposRomans ados, chaud dedans !
Jacqueline Duhême : « Matisse m’a appris qu’il n’y a rien de plus important que de travailler »
« Assieds-toi là, tiens, c’était la chaise de Doisneau ! » Les yeux vifs, une gouaille franche de Titi parisien, à quatre-vingt-six ans, Jacqueline Duhême accueille avec chaleur dans son atelier. La grande dame de l’illustration reste peu connue du grand public. Pourtant, elle amena les poètes à la littérature pour enfants. Car Jacqueline fut « l’imagière » des plus grands, mettant en couleur le talent de Paul Eluard – qui fut son grand amour – de Prévert, Druon, Cendrars, Queneau et bien d’autres… Elle fit partie de leur bande, illustra leurs contes, poèmes et autres histoires. Il était temps qu’elle raconte son incroyable parcours. Sa Vie en crobards démarre comme un conte triste, celui d’une petite fille née d’un père grec de passage et d’une mère célibataire qui la délaissa. Elle connut la guerre, l’Assistance publique et les bonnes sœurs. Pourtant, la petite Jacqueline prend la vie à bras le corps pour se débrouiller. Et à l’âge de vingt ans, sa vie rejoint la trajectoire d’un conte de fée grâce aux fabuleuses rencontres qu’elle a su provoquer. Avec pour seules armes, son don pour le dessin et sa volonté de fer. Rencontre au cœur du Marais, avec les éclats de rire de Jacqueline comme autant de soleils et par la fenêtre, ceux des enfants de la garderie qui jouxte son atelier.… Lire la suite de l’article à proposJacqueline Duhême : « Matisse m’a appris qu’il n’y a rien de plus important que de travailler »
Aharon Appelfeld : « Ce livre est un petit cadeau, prenez-le. »
Il a l’œil vert qui pétille sous sa casquette bleue vissée sur la tête. Le visage rond et bienveillant, la voix amusée, les mots immenses et humbles. On aurait presque envie de le prendre dans nos bras, tant l’homme inspire de la tendresse, mais on reste suspendus avec respect à la petite musique et à la sagesse de ses mots simples, choisis comme pour une confidence.… Lire la suite de l’article à proposAharon Appelfeld : « Ce livre est un petit cadeau, prenez-le. »