Fanny Chartres nous bouleverse avec son dernier roman, Le ciel est à tout le monde, l’histoire de deux adolescents livrés à eux-mêmes. Une fratrie, de la poésie, de l’espoir, un Merveilleux voyage…
« J’avais 11 ans, je rentrais de l’école avec mon frère et le soleil bleu tout en haut. Il était grand Yaël. Il avait seulement 16 ans, mais il savait des choses comme un vieux de 20 ou même de 30 ans. Il savait reconnaître le printemps à l’épaisseur et à l’odeur du vent, il savait battre les profondeurs de l’hiver et les colères de maman, il savait quand il fallait fermer la porte de la chambre à double tour et attendre que papa redevienne normal, il savait quand il fallait se prendre les mains et se les serrer fort. On était arrivés dans la maison-arbre, celle qu’on achèterait quand on serait grands.»… Lire la suite de l’article à proposC’est encore loin la Laponie ?