Allez, une fois n’est pas coutume, à quelques jours du 8 mars, si on parlait aux filles ? Ou plutôt des filles. Dans A ma source gardée, Madeline Roth chuchote à notre oreille la découverte de l’amour par une adolescente. Un roman intimiste et fort comme un coup de poing dans le ventre, autant que l’était celui de Jeanne Benameur, Pas assez pour faire une femme. Elisabeth Brami, elle, a choisi de nous parler des mots. Dans son album Le Zizi des mots, elle débusque avec humour notre vocabulaire… un poil sexiste.
« J’ai froid – et puis moi je croyais qu’il allait venir et ça serait comme dans les films,
il dirait même pas un mot, juste il prendrait ma main et il m’emmènerait avec lui,
là en général y a une musique qui vous arrache des larmes,
des trucs avec un piano ou un violon – mais il ne vient pas. (…)
J’arrive pas trop à savoir. Ce qu’on fait des rêves quand ça devient moche. »… Lire la suite de l’article à proposParlons littérature entre filles